
Quand tout à coup
le rouge
en fleur
écarlate
éclate
dans le froid
de la nuit
où rôdent
des spectres
en treillis
Mya
quitte sa couche
et crie
Elle crie
Mya
devant le ventre ouvert
de la maison d’en face
sur la petite étoile
de sang qui tache
sa robe de nuit
Elle crie
et son cri s’arrache
de sa poitrine
de Kiev et s’allie
aux mots vomis sur Guernica
sur Srebrenica
sur Massada
La force des mots, Michel… Ce n’est jamais vain.
L’horreur qui sans cesse se répète.
Tristement beau votre poème Michel.
Souhaitons qu’aucun autre lieu ne vienne s’y ajouter.