

Juillet nous quitte dans le climat morose de jours en demi-teinte. La saison s’embrouille de cataclysmes et de deuils cependant que, malgré tout, un temps de vacance et de liberté s’ouvre pour la majorité d’entre nous.

Les autorités ont desserré l’étau des contraintes sanitaires. Les « Francofolies » se sont contractées en Belgofolies elles-mêmes restreintes à la portion congrue. Même les J.O. , grand’messe mondiale de la jeunesse et des sports se jouent en mineur, sans public et dans l’exhibition fugace des participants.

La cérémonie d’ouverture fut un défilé mondial de masques suivant le cortège bigarré des drapeaux. Pas de doute, c’est l’humanité entière qui reste concernée ; et les comptages récents présagent que les vaccinations ne suffiront pas à juguler le fléau.

Nous allons désormais vivre avec la Covid et ses avatars comme naguère avec les grippes et leurs flambées. Les générations montantes auront encore grand besoin de leur santé pout pallier les défis générés par le dérèglement climatique.

C’est égal, le peuple marche contre vents et marées : les 24 h automobile crachent leurs volontés de victoire, des chapiteaux s’apprêtent au « Royal festival ». Là-haut, les dernières myrtilles s’ ébrouent dans des averses orageuses.

Pas de canicule cette année, les pelouses sont vertes, les capucines vont palisser nos plates-bandes.
Belle synthèse du mois de juillet et toujours bien illustrée. Bravo Michel.
Merci, Marcelle.
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