Il a beau jeu février après deux mois de 31 jours, de nous en octroyer 29 à peine. C’est tant pis pour les locataires, tant mieux pour les proprios. L’année est bissextile, il y a tout de même la petite compensation quadri annuelle. Janvier a persévéré dans la douceur relative de ce réchauffement climatique qui ne désarme pas. Le monde apparaît de plus en plus solidaire. Impossible de laisser le coronavirus aux Chinois, la peste porcine aux Africains. La mondialisation est planétaire pour les micro-organismes, comme pour les vents, les météores, les espèces animales…dont la nôtre. Il n’y a que les politiques à dresser des barrières… ou à essayer.
On commémore, on commémore…Après la bataille des Ardennes, la libération des camps ; faut qu’on se souvienne, c’est important pour que ça n’arrive plus.
Ce que n’a pu remporter ni l’évidence, ni l’arsenal des lois, ni la voix du peuple, la science l’a imposé : une fille a récupéré son père. Si elle n’était royale l’histoire serait banale.
Février fête les amoureux, c’est bien pour les fleuristes, les bijoutiers et les poètes.
À ce propos, j’ai remarqué au cours d’un reportage sur Vladivostok, que l’enseignement et l’exercice de la poésie étaient dispensés aux élites militaires de la marine russe ; de l’humanité aux armées, merci Monsieur Poutine.
Nous pourrions en prendre de la graine, éventuellement, inscrire Maurice Carême au programme de notre École de cadets. Par exemple, il serait proposé aux jeunes militaires quelques variations sur le thème du « Le fusil » ou de jouer Maeterlinck (en mixité pourquoi pas ?) : quelques beaux vers de Pelléas et Mélisande ? Qu’en pense Monsieur Goffin ?
En attendant, mes jacinthes prennent de l’avance, mes perce-neige pointent le nez, masques et confettis colorent les étalages, les sanguines s’invitent au marché. C’est aussi cela février 2020.
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