Il choit, novembre. Ainsi que les feuilles mortes, il annonce, comme un coup de gong, la fin des beaux jours…. avec les lointains coups de feu qui s’échappent des forêts. Les bancs désormais
déserts invitent en vain les brumeux paysages. La baigneuse en acier corten frissonne dans sa rouille de saison. Les aboiements des cognées ont fait place aux miaulements des tronçonneuses. La forêt palpite avant la dormition. C’est l’heure où chaque plant, chaque espèce clame en couleurs sa différence. Au jardin, la dernière rose s’incline meurtrie au premier assaut du givre. Le cimetière gris s’est paré des grelots clairs du souvenir.
Il, a mangé « bio », exhibé des pancartes, isolé son logis, épinceté son énergie, mais fluctuant, l’homme, s’est encore massé vers les aéroports. Du levant au ponant, des foules défilent. Justice, fraternité, les inégalités clament de toutes parts. Notre vieille Terre se fracture… et pas seulement l’écorce. Bientôt la « Sainte Catherine », il faudra planter…à neuf !
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