Partis les martinets, évadé le coucou, nos bois silencieux pleurent le rossignol. Le grand calme saisonnier infuse la nature. Un signal invisible étend son voile sur l’ardeur des couleurs et des sons. Seuls éclatent encore au jardin les pompons des dahlias et les rouges capucines. Les jours sont rongés quotidiennement de quatre minutes d’éclairement. Depuis juin, c’était parti, l’hémisphère s’incline et plonge dans le recueillement. L’homme se rebiffe et s’arcboute aux dernières tiédeurs.
Révolus les deux gros mois dont le bloc engouffrait, souverain, escapades et vacances ; restent les évasions courtes des weekends opportuns.
À Francorchamps, le dernier weekend d’août s’est endeuillé d’un terrible carambolage. Et puis c’est la rentrée.
Bientôt les écoles vont avaler maîtres et potaches. Il y aura des pleurs et il y aura des engouements : la vie.
Pour moi, un des plus beaux mois de l’année. Mais Michel nous les fait aimer tous! Merci.