Éteints les vacarmes de Juillet. Les Belges reprennent souffle après la canicule. Les festivals et les orages ont déferlé leurs tonnerres. La nature, interventionniste au tour de France comme au grand prix F1, a dicté sa loi. Elle s’avère être dure, de plus en plus. Et le labeur des hommes endure ses sanctions.
Enfin, l’eau s’est penchée sur la terre assoiffée. Mes hampes de roses trémière s’inclinent en berne. Un calme bienheureux perfuse dans l’attente d’un août lénifié. Chaque journée grignote à l’astre un fifrelin de clarté. Un bout de renoncule surgit parmi ma pelouse roussie. Un peu de douceur plane entre les nuits fraichies. L’été n’est pas fini. Il finira plus calme sous des chapiteaux de théâtre, sous les arpèges de musiques édulcorées.
Merci Michel pour ce bel article, et ta fidélité…