Les roses de juin s’effeuillent. La fragrance des chèvrefeuilles s’essouffle dans la touffeur de crépuscules caniculaires. Monsieur et madame Merle, en attente, se relayent dans la fraicheur du lierre et des roses mourantes. C’est l’été. Juillet s’est ouvert chaud dans un relent confus de vacances, de trêve et de travaux routiers. Il flotte un air d’incertitude. Vacance de guide, d
e caudillo, de duce, de führer ?
Le monde tangue, Caracas bicéphale n’arrête pas de se déchirer, Hong-Kong ne guérit pas de sa tutelle anglaise. Bruxelles se tâte.
Ma ville se convulse, se tortille, s’enlise, exhibe ses entrailles.
J’attends l’essor des roses trémières… La voie, qui donnera la voie…non pas de la voix
Une fois encore, bravo Michel.