Pfuit, parti notre bel anticyclone, nous revoici dans les brouillards de saison, attendant les giboulées et les caprices d’usage d’une météo déboussolée. N’empêche, l’emprise cosmique fait pousser de longs filaments violâtres aux pommes de terre, émerger des crêtes vertes aux oignons, repartir les grues vers les espaces géniteurs…
Nous assistons, impuissants à l’œuvre universelle, impuissants et cependant concernés, connectés par les invisibles liens qui nous impactent. En attente du grand sursaut, du boléro rituel et pérenne où la nature en rut sacrera le printemps… En attendant, je regarde mes pauvres perce-neige déjà meurtris, mes crocus affaissés…valse le temps !
Sur la grande scène, Donald et Kim viennent de se quitter sans même consommer le repas commun.
Amour, désamour, Mars, dieu de la guerre marque un point.
Le monde en haleine se suspend aux humeurs d’un couple, drôle de planète !
Je vais semer des soucis pour exorciser ceux-là. Ils viendront aux beaux jours,
avec leur lumière dorée…
Si les limaces en font quartier !
Un régal, comme chaque mois. Bravo et merci Michel