Un peu confus, décembre, avec sa mine en demi-teinte. Relative douceur d’un climat mutant, aurions-nous la nostalgie des rudes hivers ardennais ? La campagne s’étiole doucement dans des tons insaturés, mon jardin s’engourdit dans son manteau de nature morte, la vie se réfugie dans la clémence des espaces attiédis. Aujourd’hui, mon
slumbergera a pondu sa première fleur. Il m’en promet d’autres pour Noël. Depuis deux jours, la rue s’éclaire de « leds »palpitants. Ma ville se décore aux quatre coins. La proche Saint-Nicolas titille les convoitises. Allons, il faut que la joie se concentre…
Un président est mort, il ne ressemblait pas à l’actuel. Bruxelles cède à Paris les pics de la violence. Est-ce contamination ? Incendies de forêts, éruptions, tremblements de terre, raz-de-marée, la planète tousse, crache et se convulse à l’envi. Quelle humanité redressera la barre ?
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