Le chemin des fougères
Le chemin que tu as tracé
Parmi les fougères
Se rétrécit au fil des mois
Souvent nous le parcourons ensemble
Leurs tiges ont poussé plus haut que jamais
Bientôt elles formeront une arche enchevêtrée
Au-dessus de nos têtes
Mais pourquoi ce matin leurs yeux verts
Nous regardent-ils avec insolence
Soudain voici qu’elles se haussent d’un demi-mètre !
Voudraient-elles nous tenir prisonniers
Étouffés entre leurs frondes ?
Ne savent-elles pas les orgueilleuses
Que bien avant le gel elles perdront leur superbe ?
Quant à nous, bien avant elles
Nous renaîtrons parmi les jonquilles
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