Deux cent quarante secondes quotidiennes, c’est ce que nous rogne de clarté chaque jour qui passe. Pauvre clarté ! Ҁa commence par une lueur blafarde qui s’immisce à la lisière de la nuit, ça se poursuit par des coups d’arc qui vous éblouissent au détour d’une rue,
ça finit par un badigeon jaune qui mordore la fin du jour…Non vraiment, Octobre, quand tu n’aveugles pas, ton éclairage est rapiat. (Sépia serait plus artistique).
La nature pourtant, s’organise, disparait ou se cramponne. Elle défie les petits froids qui s’embusquent au départ des aurores. Mon crapaud moutarde s’est enfoui sous le vieux mur.
Une dernière rose exulte dans son repaire
d’ombre. Seuls, les pélargoniums perpétuent la gloire du défunt été. Le voyageur, saturé d’exotisme est rentré chez lui. L’Ardenne pleure ses cochons dont les cousins hirsutes menacent la survie. L’homme taille dans la chair, obnubilé par la loi du nombre: tuer un petit nombre pour sauver la multitude.
Il y a des irréductibles: Hector a disparu ! Nom de Zeus, quelle bataille s’il rencontre Achille !
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