Il suffisait de peu de choses
Pour qu’elle enchante mon chemin
Que sa main sur ma main se pose
Que ses doigts enlacent les miens
Que son bras m’entoure l’épaule
Que son souffle effleure mon cou
Que sa douce écharpe me frôle
Quand ses baisers touchaient ma joue
Il suffisait de trois fois rien
Il suffisait de pas grand-chose
Que ses yeux plongent dans les miens
Comme pour y semer des roses
Que sa voix me chante un refrain
Aux notes pures et légères
Alors je devenais soudain
Tout inondée de lumière
Et la petite fille timide
Que j’étais en ce temps lointain
Apprenait cette joie limpide
Qui forge les beaux lendemains.
Brigitte Debroux
Merci, Brigitte, de nous faire penser à nos chères mamans. Quel beau poème !
Maintenant, c’est toi qui lui chantes de jolis refrains et qui lui fais vivre un bel aujourd’hui.
Bravo Brigitte.