L’août. À pas de loup, il a suivi les traces de juillet expirant dans le camaïeu d’une météo en demi-teinte. Ce n’est pas certes l’arrière-saison, hirondelles et martinets fustigent encore les bleus du ciel mais le merle a suspendu ses trilles. Il y a des silences dans le vaste tintamarre des hommes accablés dans la grande transhumance d’été. C’est la fête des insectes qui nous visitent depuis chacun des éléments. Nous, humains, ne savons où donner de la tête devant les nouveaux venus. Insectes, virus et bactéries nous assaillent. C’est la revanche des petits, le G 20 du sous- prolétariat… en quelque sorte. Et s’ils gagnaient ?
Si joliment dit, simple en apparence, mais tous les mots bien choisis pour traduire son ressenti: bravo le poète!
Jolie plume d’été…effleurant nos pensées avec légèreté et douceur… de l’interpellation charmante ensuite nous titille au gré des mots…
Merci l’artiste…