Quand les grands oiseaux larges
Les grands oiseaux de feu et de suie
Tourbillonnant
Auront ployé pour toujours
Leurs ailes violentes
Alors…
Quand les fièvres lasses seront tombées
Sous ma tempe délivrée
Alors
Le vent glacé doucement
Poussera la porte aux amours mortes
Alors
Viendront les voix anciennes
avec leurs « mon cœur » et leurs « je t’aime »
Au bal des amours perdues
Ma place manquera
Ces mots-là
N’auront jamais franchi mes lèvres émues
Non, ces mots-là
La pudeur
La peur
Les emportera
Michel Gelin
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